Le gouvernement était en conseil des ministres vendredi. Dans le compte rendu lu par son porte-parole David Jolino Diwampovesa Makelele, l’armée propose son retrait de Yumbi, cette cité de la province de Maï-Ndombe au sud-ouest du pays, qui était au centre des violences intercommunautaires en décembre 2018, faisant de centaines de morts.
L’armée y a été dépêchée pour soutenir la police, débordée par les événements. « La hiérarchie militaire se propose de retirer le contingent des FARDC déployé à Yumbi, et laisser la Police Nationale assurer la tâche du maintien de l’ordre public », a précisé le compte rendu.
Le conseil ministériel révèle qu’il y a toutefois persistance de tension pour le moment entre les deux communautés, Tende et Nunu.
« Ce conflit est exacerbé à la suite des accusations proférées par les Tende contre un administrateur de territoire militaire qui favoriserait les Nunu, au sein desquels, il a pris une femme comme épouse ».
A comparer avec les violences de décembre, la situation s’est améliorée et l’armée estime que la police peut prendre le relai pour le maintien de l’ordre.
Tony-Antoine Dibendila
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