La société civile de Kyavinyonge, par le biais de son président Samuel Muluko, a appelé jeudi 20 septembre les pécheurs à ne pas prolonger leur maquis sur les eaux du lac Edouard vu la précarité de la situation sécuritaire dans la zone.

Cette rencontre organisée par les forces vives de Kyavinyonge, agglomération située dans la chefferie des Bashu, territoire de Beni, au nord-kivu a  mis autour d’une même table plusieurs couches sociales notamment la population, les armateurs et les pécheurs congolais œuvrant sur le lac Edouard. C’était dans le but de faire le point sur la situation sécuritaire qui sévit actuellement dans la région.

Quatorze corps des pécheurs congolais sans vie avaient été repêchés des eaux du lac Edouard mardi 11 septembre dernier. A en croire le comité des pécheurs de Kyavinyonge, les victimes avaient  été tuées par la marine ougandaise avant d’être brulées  après avoir été aspergées d’essence.

Ce massacre avait été le deuxième après celui enregistré au mois de juillet où une dizaine de pécheurs congolais avaient été battus par cette même marine ougandaise.

Quelques jours après le premier incident, une délégation congolaise avait été dépêchée en Ouganda. Et malheureusement aucune enquête n’avait été diligenté  pour établir les responsabilités ni pour régler le conflit de limité froide  qui oppose les Congolais.

Fabrice Ngima/Collaborateur à Beni