L’association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle l’auditeur général des FARDC à enquêter sur des faits graves commis par les éléments de la police nationale congolaise quelques jours avant l’arrestation de Ne Muanda Nsemi, chef du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala en mai 2017.
Au cours d’un point de presse conjoint tenu ce vendredi au siège de l’ACAJ, Maître Georges Kapiamba a présenté à nouveau une liste de biens détruits et volés par les éléments de la police nationale congolaise dans la résidence de Muanda Nsemi située à Ma campagne. Il a cité entre autres les portes, fenêtres, fauteuils, congélateurs y compris les carreaux, les moquettes, trois véhicules, trois photocopieuses, les fournitures de bureau etc.
l’ACAJ dénonce en outre l’exécution sommaire de trois militants de BDM dont les corps n’ont pas été remis à leurs familles. Aussi, a-t-il poursuivi, l’enquête devra porter sur une trentaine de blessés à balles réelles durant ce temps.
En ce sens, l’ACAJ recommande au procureur général d’accélérer « le processus d’abandon définitif de toutes les poursuites qui étaient engagées à l’égard de Ne Muanda Nsemi et le permettre d’avoir des soins médicaux appropriés. »
« Nous pensons que l’application des mesures de décrispation constitue un impératif pour la reconstruction nationale tel que voulu par le président Félix et que personnes ne doit se mettre en dehors de ce schéma », a-t-il fait observer.
Grevisse Tekilazaya
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