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En cette mi-janvier, Joseph Kabila s’ouvre enfin et repense à l’assassinat de « son père »

En cette mi-janvier, Joseph Kabila s’ouvre enfin et repense à l’assassinat de « son père »

Le 16 janvier de chaque année, la République démocratique du Congo commémore l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila – ancien président congolais (1997-2001), abattu à Kinshasa dans des circonstances floues. Son fils qui lui a succédé à la tête de ce vaste État africain Joseph Kabila (2001-2019), est revenu sur cet épisode sombre dans un document remis à la presse par ses services de communication. Intégralité.

« Ce film, je le revois comme si c’était hier. J’étais à Lubumbashi en train d’inspecter les unités déployées sur le front de ce qu’on a appelé la seconde guerre patriotique du Congo. Ce n’est que le lendemain matin, le 17 janvier, au retour d’une visite au camp de Mura, non loin de Likasi, que j’ai reçu des appels insistants de la part d’un élément de ma sécurité qui se trouvait à Kinshasa. J’ai fait stopper mon véhicule pour mieux l’entendre. Il voulait m’informer qu’un attentat contre le M’zee s’était produit la veille, dans l’après-midi, au Palais de marbre », peut-on y lire.

Lorsqu’il poursuit. « J’ai aussitôt téléphoné à mon secrétaire particulier au sein de l’état-major général, qui m’a confirmé que le président avait été transporté en hélicoptère à l’hôpital. Je suis rentré à Lubumbashi vers 15 heures. Puis j’ai embarqué à bord d’un vol commercial à destination de Kinshasa, où je suis arrivé vers 22 heures. À l’hôpital, on m’a dit qu’il ne restait que 2% d’espoir de maintenir mon père en vie. La Décision a été prise de tenter le tout pour le tout et de l’envoyer à Harare pour une opération de la dernière chance. Mais il était déjà trop tard. »

« Il faut se replacer dans le contexte : l’assassinat du chef de l’État dans un pays en guerre, menacé de toute part. La situation était inédite, anxiogène, avec un caractère d’urgence absolue. Le 18 janvier, un conseil des ministres extraordinaire auquel j’ai été invité à prendre part s’est tenu alors que le corps du M’zee n’était pas encore revenu du Zimbabwe. C’est là que la décision collégiale de me confier le pouvoir a été prise », a-t-il conclu.

Tony-Antoine Dibendila

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