Une structure dénommée Association des Femmes au Cœur du Développement (AFCD), a facilité à plus au moins 80 enfants déplacés à Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri suite aux activismes des groupes armés en Djugu et Irumu,  le retour à l’école pour l’année scolaire 2022-2023 lancée depuis le lundi 5 septembre dernier.

Selon la coordinatrice de ladite structure, parmi ces enfants, il existe certains dont le travail était simplement de passer les temps en ville de Bunia jour et nuit sans penser à leurs parents avant qu’ils ne soient recrutés par cette organisation pour un encadrement au cours duquel il fallait leur montrer le chemin de l’école.

« Il y a de ces enfants ceux qui passaient leurs temps dans les rues de Bunia. Ils étaient étaient visiblement rejetés. Mais dès aujourd’hui, ils sont des enfants comme tous les autres. Ils retournent à l’école et vont étudier pour devenir de bons citoyens »,  indique Christelle Alema.

Elle précise également que ces enfants ont été inscrits compte tenu de leurs niveaux d’études selon qu’ils avaient abandonné le chemin de l’école depuis que la situation sécuritaire était confuse dans leurs milieux d’origine provoquant ainsi leur déplacement bien qu’ils peuvent éprouver des difficultés énormes.

Il faut dire que l’instabilité de la situation sécuritaire depuis 2017 dans le territoire de Djugu où les infrastructures scolaires ont été détruites par des groupes armés, des villages incendiés, plusieurs enfants déplacés vivant parfois sans parents donne un impact négatif sur l’éducation des enfants dont les uns sont visibles dans des rues et les autres dans des drogues et plusieurs situations inacceptable.

Rappelons que suite au manque des fournitures scolaires et d’autres besoins pour ces enfants cette organisation avait lancé un appel aux personnes de bonnes volontés à travers sa campagne « 1 dollar par habitant » afin de rendre possible le retour des enfants dits de la rues en ville de Bunia à l’école.

Daniel Alithum