Débutée depuis le 22 Août de l’année en cours sur toute l’étendue de la République, la grève des infirmiers et du personnel soignant impacte considérablement sur la qualité des soins administrés à l’hôpital général de Référence conventionné catholique de Kenge, chef-lieu de la Province du Kwango.

Se trouvant être le seul établissement sanitaire public à disposer des médecins et Obligé de recevoir tous les cas, mêmes les plus mineurs, sensés passer d’abord par les centres de santé, l’hôpital général de Kenge se trouve se trouve lui-même frappé de plein fouet par ce mouvement de grève généralisée, semble être débordé.

Seuls sept médecins (dont un administratif et un dentiste) cumulent le travail pourtant partagé habituellement avec les 58 infirmiers, 29 administratifs et autres personnels soignants.

Cette situation impacte sérieusement sur la qualité des soins à administrer qui affluent chaque jour à l’hôpital.

Malgré les circonstancielles prises par le Médecin Directeur de l’hôpital, Dr Lydie KUTAKANI, entre autres, libérer les malades présentant des cas moins urgents pour garder et faire la place aux cas les plus urgents, la situation semble s’empirer autant que la grève s’endurcie, car, « 7 médecins ne sauront pas faire le travail de tout l’hôpital », dit-elle.

Elle formule les vœux de voir le gouvernement de la République « décanter au plus vite la situation des grévistes, sinon c’est les vies des milliers de congolais qui sont en danger ».

Rappelons que les infirmiers et le personnel soignant réclament depuis le mois d’août leur  prime de risque, la promotion en grade de certains d’entre eux, l’amélioration de leur condition de vie et de travail, et plusieurs autres revendications.

Achille MBAMBA Mwana, depuis la ville de Kenge.