La participation des femmes aux élections est un des sujets qui fait couler beaucoup d’encres et de salive dans le continent Africain. En RDC, Collette Tshomba, candidate aux législatives prévues à la fin de cette année, demeure très préoccupée à cause de la faible participation des femmes au processus électoral en cours. Elle énumère de ce fait trois raisons, lesquelles empêchent les femmes à prendre part au jeu politique notamment les pesanteurs socioculturelles.
Les réactions fusent après la publication des listes définitives par la Commission électorale nationale indépendante. Collette Tshomba, une des rares femmes à faire entendre sa voix dans le microsome politique congolais dénonce la faible participation des femmes à ces scrutins.
« La première raison, les femmes n’ont pas assez de moyens financier pour affronter les élections à ce niveau. Les campagnes électorales demandent suffisamment de moyens. La deuxième raison, poursuit-elle, est que les partis politiques ne les facilitent pas la tâche. Enfin, les pesanteurs socioculturelles ».
Toujours animée d’une fibre de nationaliste, Collette Tsomba, candidate à la députation nationale, estime que cette situation va s’améliorer dans les prochains jours.
La CENI a publié 21 candidatures pour la présidentielle, 15.355 milles candidats pour les législatives et 19.640 milles candidats pour les provinciales. Le prochain rendez-vous est fixé le 23 décembre, a martelé le président de la centrale électorale.
Grevisse Tekilazaya
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