Il y a un an jour pour jour que les leaders de l’opposition s’étaient réunis à Genève afin de désigner un candidat commun à la présidentielle de 2018. Après de longs moments de négociations, le choix avait été porté sur Martin Fayulu. Déçus, les militants de l’Udps avaient obligé leur leader, Félix Tshisekedi, actuel président de la république, à retirer sa signature de cet accord.
Sous cette forte pression, Félix Tshisekedi s’était ravisé. Et ledit accord était perçu comme un complot contre la république. Soutenu par Vital Kamrehe, aujourd’hui son directeur de cabinet, les deux dissidents allaient former le Cap pour le Changement.
« Cette journée est pour célébrer la victoire du peuple congolais en général, aux militants de l’Udps en particulier. C’est une grande journée pour le peuple congolais. Nous avons fait échec à un complot », explique Augustin Kabuya, secrétaire général de ce parti présidentiel. Ce dernier affirme avoir bel et bien reçu l’autorisation de l’hôtel de ville de Kinshasa.
Miné par de petits conflits en interne, et ce, l’Udps du feu Étienne Tshisekedi affiche malgré tout son soutien indéfectible au président de la république. Jean-Marc Kabund, président intérimaire et coordonnateur du Cach, a récemment suspendu les négociations avec le Front Commun pour le Congo après les incidents survenus à Kolwezi contre les effigies du Chef de l’État.
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