Les Etats Unis d’Amérique ont frappé quelques haut cadres de la République Démocratique du Congo pour « corruption importante, des violations des droits de l’homme, des abus ou une atteinte à la démocratie ». Cette décision a été rendu publique par le Département d’Etat des USA vendredi 22 février 2018.

Les Etats Unis justifient cette décision par la section 7031 de la loi portant affectation de crédits du Département d’Etat, Opérations étrangères et programmes connexes. « Dans les cas où le Secrétaire d’État dispose d’informations crédibles indiquant que des fonctionnaires de gouvernements étrangers ont été impliqués dans une corruption grave ou une violation flagrante des droits de l’homme, ces personnes et leurs proches ne peuvent entrer États-Unis ».

Dans cette note les USA renseignent que ces personnes sont interdits d’accès sur le sol américain ainsi que leurs familles. « Ces personnes et les membres de leur famille ne peuvent entrer dans aux USA (…) Ces personnes se sont enrichies par la corruption ou ont dirigé ou supervisé des actes de violence à l’encontre de personnes qui exercent leur droit de réunion pacifique et leur liberté d’expression. Ils agissaient en toute impunité aux dépens du peuple congolais et faisaient preuve d’un mépris flagrant pour les principes démocratiques et les droits de l’homme », renseigne le communiqué.

Corneille Nangaa, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de Norbert Basengezi Katintima, vice-président de la CENI; Marcellin Mukolo Basengezi, conseiller du président de la CENI; Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’Assemblée nationale de la RDC; et M. Benoit Lwamba Bindu, président de la Cour constitutionnelle sont concernés par cette décision.

Joe Kazumba