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Viol de la fille de 13 ans : le PNEC propose « des mesures » aux autorités

Viol de la fille de 13 ans : le PNEC propose « des mesures » aux autorités

Dans un communiqué de presse remis aux médias en fin d’après-midi du vendredi 21 juin, le Parti national pour la nouvelle énergie du Congo (PNEC) s’invite à l’indignation populaire concernant le viol collectif qu’a connu une fillette de 13 ans, dont les auteurs s’avèrent être ses camarades d’école, et auquel le jugement du Tribunal pour enfants a été décrié par les organisations de la société civile. La présidence de la République a même dit suivre de près ce dossier.

Le feuilleton est loin d’être fini tant les manifestations ont eu lieu devant l’école Révérend Kim – où la fillette victime et ses camarade bourreaux sont écoliers, il y a de cela 24 heures. Et que d’autres sit-in sont prévus.

Dans la note signée par Michel Mwika, président national, le PNEC se dit « profondément indigné » par ce viol collectif. Elle précise néanmoins que le verdict « semble » avoir été donné dans les prescrits de la loi sauf qu’il étale « les limites » de la législation du pays en la matière et il s’avère donc, pour le PNEC, nécessaire que « les amendements concernant l’âge de la responsabilité pénale des enfants prévu à l’article 95 de la loi n°09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l’enfant ».

Le communiqué appelle les élus à se pencher sur cette question dès la rentrée parlementaire.

À la proportion de l’indignation que cette affaire a suscité, Michel Mwika propose trois mesures aux autorités pour, dit-il, rétablir la paix sociale et éviter la reproduction de cette situation à l’avenir.

« Le PNEC invite les autorités à sévir l’hôtel dans lequel ce forfait a été commis pour avoir accepté de louer la chambre aux mineurs ou l’adulte qui l’aurait loué à ceux-ci; étant donné que les mineurs sont considérés au terme de la loi comme incapables, article 215 du code de la famille;
il suggère qu’une enquête soit diligentée pour connaitre la personne ou les personnes ayant vendu de la drogue à ces mineurs et qu’une sanction exemplaire leurs soit infligée, étant donné que la vente et la consommation des drogues sont prohibées dans notre pays, constituant ainsi une incitation à la débauche, article 172 du code pénal congolais », est-il détaillé.

Aussi, « il recommande les autorités de mettre strictement en application les mesures portant circulation des mineurs à des heures tardives et la vente de la boisson alcoolisée aux mineurs ».

Enfin, ce parti centriste exhorte les autorités compétentes ou organisations spécialisées à bien vouloir prendre en charge cette fille, entre autres, en la déplaçant pour un établissement scolaire où elle ne pourra faire objet de discrimination.

*Tony-Antoine Dibendila*

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