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Visite de Félix Tshisekedi en Namibie : le ministre des Congolais de l’étranger Emmanuel Ilunga le grand absent

Visite de Félix Tshisekedi en Namibie : le ministre des Congolais de l’étranger Emmanuel Ilunga le grand absent

En visite officielle à Windhoek en Namibie depuis mardi 26 février 2019, le président Félix Tshisekedi a profité de l’occasion pour échanger avec la diaspora congolaise de ce pays. Il a également fait plusieurs déclarations répondant aux questions des journalistes au cours d’un entretien leur accordé.

Le président de la République a été accompagné d’une délégation très écourtée d’où l’on signale l’absence du ministre She Okitundu, déjà démissionnaire. Emmanuel Ilunga, ministre des Congolais de l’étranger assumant l’intérim du ministre des affaires étrangères, n’a pas fait partie de la délégation, en séjour dans la terre Namibienne, pour des raisons non-élucidées. D’aucuns s’interrogent sur la fameuse « absence » du ministre intérimaire des affaires étrangères dans cette mission diplomatique, alors que son apport serait le bienvenu dans pareille circonstance, surtout que les us et coutumes de la diplomatie exigent à ce que le Président soit toujours accompagné du ministre en charge des affaires extérieures en cas de sortie hors-nation.

D’après nos sources dignes de foi, il s’avère que le président Félix Tshisekedi aurait refusé, pour des raisons de convenances personnelles, d’effectuer cette mission avec le ministre intérimaire.

Rappelons par ailleurs que lors de cette rencontre spéciale, le chef de l’Etat a notamment affirmé vouloir mettre fin aux querelles politiciennes du passé, et par la même occasion, Félix Tshisekedi a manifesté sa détermination à assumer ses fonctions de façon légitime. « Le président que je suis n’acceptera pas d’être juste un président qui règne mais qui ne gouverne pas », a déclaré Félix Tshisekedi.

Au cours de son speech, le président a aussi prôné la liberté d’expression et a promis de s’engager avec une détermination en luttant contre les arrestations arbitraires, l’une des caractéristiques du pouvoir précédent. « Je ne veux pas qu’on arrête des congolais qui osent critiquer le chef de l’Etat. Je ne suis pas Dieu le père ! Je suis un individu qui a été élu », a-t-il martelé. Ces propos pleins d’humilité viennent renforcer au sein de la classe politique congolaise l’espoir d’une véritable instauration de l’Etat de droit démocratique tant souhaité par l’UDPS durant ses 37 ans d’existence sous la houlette du « sphinx de limete », feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba.

SKAM
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