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[Chronique-Sport]: Au bord du précipice, les dauphins noirs poussent les pharaons

[Chronique-Sport]: Au bord du précipice, les dauphins noirs poussent les pharaons

Cela pourrait ressembler à une fiction ou un compte des fées. Mais, ce fut hyper génial. Relatons: Le plus tendre des aquatiques, le dauphin, s’est transformé bizarrement en cannibale.  Les verts et noirs ont étrillé et ce sans cœur généreux les descendants de Toutankhamon.

4-0, score lourd, un vrai Fimbu Fimbu, Chicotte comme jadis dans les ruelles de Kin-sasha, l’on remerciait tous les récalcitrants. Désolé. Une vraie leçon, pas surtout de morale, mais de géographique. Car, ils n’oublieront plus là où se situent Kin-sasha, capitale à plus de dix millions d’habitants sans compter les rescapés et les réfugiés.

Autres temps autres mœurs, dit-on. La gifle a suscité des réactions sordides.  Pourquoi des réactions épidermiques en dehors de l’air de jeu alors que les nombreux supporters venus attendaient une réaction pharaonique, s’interrogent le citoyen lambda. Ah mais zut alors! Les dieux du football eux n’ont pas seulement séjourné, à Kin-sasha, mais ils étaient en plein tourisme.

Pour le dauphin les accords sont quand même négociables avec nos amis « Ndibu » parce que les « Yaka » leur doivent quand-même jouir d’un respect.

La vie est belle que des surprises n’en finissent toujours pas. On espère que les dieux prolongeront leur séjour à Ki-sasha afin de nous redonner encore ce récital : « mingete ». Qui sait? Si ce n’est que monsieur le temps. À très bientôt.

 

Joe Kazumba

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