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Dissolution de l’Assemblée nationale : « nos détracteurs commencent à nous prêter de mauvaises intentions », Felix Tshisekedi

Dissolution de l’Assemblée nationale : « nos détracteurs commencent à nous prêter de mauvaises intentions », Felix Tshisekedi

Le président congolais s’est adressé à la diaspora congolaise lors de son séjour à Londres. Dans son discours d’une cinquantaine de minutes en lingala, il a fait le tour de quelques questions d’actualités, évoquant au passage la question de la dissolution de l’Assemblée nationale qu’il dit ne pas être son souhait actuellement, bien que ses « détracteurs commencent déjà à murmurer » et à lui prêter de « mauvaises intentions ». Ce mardi, le service de communication présidentielle a rendu public la version française de son discours.

« À vous les amis du FCC, je suis au courant des engagements que vous avez pris en signant des lettres de démission alors qu’on doit travailler pour le pays et pour la population. Ici nous sommes une famille, nous devons nous tenir main dans la main, nous devons unir nos forces pour travailler pour le pays, c’est ici l’occasion de vous affirmer que jusqu’à maintenant aucun ministre en commençant par le premier ministre, ne s’est jamais opposé à mes instructions. C’est pourquoi, je dois vous dire que tout ministre qui ne se conformera pas mais préfère suivre sa famille politique sera sanctionné et écarté de l’équipe gouvernementale (au moyen d’un Bic rouge) », a dit le président congolais.

De prendre la rumeur persistante sur la dissolution de l’Assemblée nationale, qu’il dit ne pas être son intention actuellement, puisqu’il n’existe aucun blocage.

« Nos détracteurs commencent déjà à murmurer et à nous prêter de mauvaises intentions en disant qu’après une année, conformément à la constitution, le président devrait dissoudre le parlement. Alors que moi personnellement, je ne rêve pas pour le moment de le dissoudre pour éviter une crise au pays. Par contre, si vous me poussez ou me mettez dans une situation telle que je ne sois plus à mesure de servir mon peuple comme il se doit et que j’estime que la mission pour laquelle j’ai été porté à la tête de l’État est étouffée, je n’aurai pas d’autre choix que de dissoudre le Parlement ».

 

Tony-Antoine Dibendila

 

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