Le président Kabila a annulé, lundi 23 juillet, la rencontre avec son homologue angolais, Joao Lourenco.  Ce tête-à-tête  entre les deux chefs d’Etat  était un signal fort pour la décrispation du climat politique actuelle. Elle devrait par conséquent  précéder le début de la réception des candidatures par la Ceni.

Rien ne va entre la Rdc et l’Angola.  C’est en tout cas ce qui peut être déduit de la rencontre annulée in extremis entre le président Kabila et le président Lourenco. Le président congolais s’est résolu de faire volte-face pourtant l’initiative serait venue de lui.

L’annonce du report de cette rencontre  a été faite par l’agence de presse portugaise, alors qu’en Rdc l’ambiance était déjà toute autre. Par ailleurs, ce report a suscité plusieurs interrogations en Rdc. Est-il que le président angolais n’est pas favorable à un troisième mandat du président Kabila. Lourenco l’avait fait savoir lors de la rencontre des chefs d’Etats des pays des Grands-lacser en Angola le 15 juin où Joseph Kabila a brillé  par son absence.

Dans moins d’un mois, deux grandes rencontres n’ont pas eu lieu. Ceci ne traduit-elle pas le discours prononcé par le président Kabila lors de son discours au  congrès : «  la Rdc n’a de leçons à  recevoir de personnes... »

Apres les ballets diplomatiques observés au premier trimestre de cette année à Kinshasa notamment par la présence du président gabonais et Brazzavillois, c’est maintenant le moment que le pouvoir de Kinshasa décide de passer aux actes afin de dire non à toute ‘’ingérence  dans les affaires intérieures’’. L’avait réitéré le président Kabila devant les députés et sénateurs. Implicitement référence  est faite à la France et la Belgique se sont montrés très hostiles à l’égard des autorités de la Rdc.

Toutes les deux rencontres- avec le Sg de l’Onu et le président de l’UA et maintenant vient s’ajouter celle-ci  annulées ont été reportés  sine die. Un véritable défi que le président Kabila lance à l’endroit de la communauté internationale.