Depuis son adhésion au Front Commun pour le Congo [FCC], plateforme électorale dont l’initiateur est le président Kabila, le professeur Ekikya Mbokolo  est au cœur de vives critiques en Rdc. Cet éminent professeur de l’histoire rassure que si le chef de l’état manifeste l’intention de briguer un troisieme mandat, il va se retirer.

Le professeur  Ekikya Kiambokolo  vient de sortir de son long silence suite aux critiques lui adressées après son adhésion au Fcc. Déterminé à préserver son aura dans le pays, le concepteur de l’émission mémoire d’un continent dit s’en tenir à la loi fondamentale en vigueur, laquelle interdit un troisième mandat au président de la république.

Au cours d’une accordée à la radio Okapi le weekend dernier, l’historien explique : «Vous savez  que dans tous les pays, même ceux les plus démocratiques, la règle d’or  des hommes politiques est qu’une bonne magouille  vaut mieux que de mauvaise élections…Dans ce cas, beaucoup d’entre nous qui  pensons que le deuxième mandat suffit, dans ce cas on sortira de ce front. Le Front n’est pas un parti ». Lui, qui son adhésion au Fcc est intervenue le 14 juillet continue pourtant  à défendre mordicus ses prises de positions.

S’apercevant du bien fondé de la charte  qui sous-tend cette plateforme, Ekikya Kiambokolo, plaide pour son extension. Ce dernier s’inscrit selon lui dans « la poursuite  normale des activités qui visent à instaurer une véritable réconciliation  de l’ensemble des Congolais ».  Cet éminent professeur de l’histoire s’est montré pessimiste quant à la tenue des élections en décembre.

Cette affaire connait un tournant particulier dans l’instant où il y a peu un manifeste venait d’être signé par les universitaires de la diaspora congolaise afin de s’opposer contre le passage en force du président Kabila à un troisieme mandat.