Les activités socio-économiques et scolaires tournent toujours au ralentit dans la ville de BENI. C’est à l’occasion de la troisième journée de deuil décrétée par la société civile ce mercredi 26 septembre 2018. Aucune activité n’a été au rendez-vous, une façon pour la population de rendre non seulement hommages aux victimes de la récente attaque perpétrée par les présumés rebelles ougandais de l’ADF samedi 22 septembre dernier en plein centre-ville, mais aussi de dénoncer l’insécurité grandissante qui prévaut dans la région de BENI.

Les manifestants en colère brûlent des pneus sur des artères principales et barricadent les points chauds de la ville.

Pendant ce temps, en ville de Butembo, la tension était vive dans la journée de mercredi 26 septembre 2018 où la population répondait à l’appel d’un groupe de pression. Boutiques, magasins et autres petits commerces sont restés fermés.

Situation analogue observée à Oicha, chef-lieu du territoire de BENI où les activités tournaient au ralentit.

Le bilan de ce dernier massacre fait état de 24 morts, dont 4 militaires tombés sur le champ d’honneur, plusieurs blessés et d’énormes dégâts matériels.

Fabrice Ngima/Collaborateur-Beni