Human Rights Watch a recensé au moins dizaine de personnes tuées par balles lors des violences post électorales à travers toute l’étendue de la RDC. Et au moins 28 personnes ont été blessées par balle à Kikwit, Kananga, Goma et Kisangani lorsque les forces de sécurité ont dispersé des manifestants.

Dans son rapport publié jeudi dernier, cette organisation non gouvernementale en charge des droits de l’homme souligne que la plupart des personnes  tuées et blessées ce jour-là protestaient après l’annonce controversée de la victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle qui s’était tenue le 30 décembre 2018.

«Bien que les meurtres aient eu lieu avant son entrée en fonction, la réaction du président Tshisekedi aux violences post-électorales constitue un premier test important pour son administration», a déclaré Ida Sawyer, directrice adjointe pour l’Afrique à Human Rights Watch.

Et de conclure : «après des années de répression brutale exercée par le gouvernement sous Joseph Kabila, Tshisekedi devrait montrer que les victimes de violations et leurs familles peuvent obtenir justice.».

Grevisse Tekilazaya