Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) accuse les FARDC et les éléments de la police d’être les principaux auteurs d’exécutions extrajudiciaires d’au moins 48 civils au mois de mai dans les territoires affectés par le conflit des groupes armés. Cette organisation onusienne dénonce la violation des droits humains par les agents de l’Etat.
« Parmi toutes les parties au conflit, les principaux auteurs sont les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) (36%), tandis que parmi les groupes armés ce sont les combattants des divers groupes Maï- Maï qui ont commis la majorité des atteintes aux droits de l’homme documentées (30%) », Peut-on lire dans le communiqué de BCNUDH.
D’après le BCNUDH, le nombre d’atteintes attribuables aux groupes armés a diminué ce mois-ci par rapport aux nombreux cas documentés en avril, qui correspondaient notamment à des violences sexuelles commises par des groupes armés dans le Nord-Kivu entre janvier et mars 2019.
Kris Mutombo
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