Accusé de relayer allègrement les informations des rebelles du M23,  le journaliste Steve Wembi est porté disparu. Sa famille est sans nouvelles depuis lundi 24 octobre dans la nuit.

L’Association des correspondants de la presse internationale (ACPI) en République démocratique du Congo (RDC) a fait part de « ses vives préoccupations », mardi 25 octobre, après la disparition d’un de ses membres, correspondant du New York Times.

L’association « condamne ces actes abusifs envers ses membres et exige des autorités compétentes des enquêtes appropriées afin de localiser » Steve Wembi. Dans son communiqué, elle dit rester « préoccupée par des menaces et autres pressions exercées sur les correspondants de la presse internationale en RDC depuis des mois ».

D’après le porte-parole du gouvernement, le journaliste Steve Wembi n’est pas en état d’arrestation. Le ministre Patrick Muyaya affirme avoir parlé avec lui. Il rappelle que « nous sommes dans un état de guerre. Les informations liées au déroulement des opérations militaires requièrent une couverture professionnelle».

La RDC occupe la 125e place (sur 180) au dernier classement mondial de la liberté de la presse établi par l’organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières (RSF).

Jeancy Nsingi