Dans un communiqué de presse parvenu à 4pouvoir.CD dans la soirée de jeudi 23 mai, l’Église du Christ au Congo(ECC) fixe l’opinion en répondant à une accusation portée contre elle par la Commission d’intégrité et médiation électorale(CIME).

En effet, cette dernière accuse l’ECC de vouloir « jeter le discrédit » sur elle, après la décision de l’église protestante de suspendre sa participation à cet organe technique, prise en mars dernier, considérant au passage que la CIME a « outrepassé ses compétences » en agissant en lieu et place de la plateforme Confessions religieuses.

« L’Église du christ au Congo est partie prenante des Confessions religieuses et tient aujourd’hui plus que jamais à l’unité et à la cohabitation sincère des Confessions religieuses de la RDC afin de continuer à unir les efforts dans l’accompagnement de notre peuple pour le rêve collectif », entame ce communiqué signé par le pasteur Maurice Mondengo, directeur de cabinet adjoint en charge de la communication à la présidence de l’ECC.

Elle invite certains membres qui représentent les chefs des Confessions religieuses au sein de la CIME « au calme et à la retenue dans certaines de leurs déclarations ».

Appelant cette structure créée en 2014 à la soumission : « les Confessions religieuses ne sont donc pas l’émanation de la CIME pour dépendre d’elle. C’est plutôt la CIME qui est l’émanation des Confessions religieuses et a l’obligation de soumission ».

Après le retrait de l’Église Catholique en 2014, le départ de l’ECC porte un coup à la CIME qui perd les deux églises qui assurent le présidium de la plateforme Confessions religieuses et donc une bonne et sérieuse part de sa substance.

Cette situation arrive à quelques jours de la fin du mandat du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le processus devant conduire à la désignation du nouveau, poste qui revient aux confessions religieuses de la RDC.

Tony-Antoine Dibendila