Réunie ce lundi 23 juillet à  Kinshasa, l’Opposition congolaise s’est davantage montrée très critique vis à vis du pouvoir en place après le discours du président Kabila sur l’état de la nation devant les parlementaires en congrès. La rencontre s’est inscrite dans le cadre d’un consensus autour de la candidature commune à l’opposition.

Le moment était très attendu à Kinshasa et ailleurs, L’Opposition congolaise a taillé en pièce le discours du président Kabila sur l’état de la nation prononcé au  parlement réuni en congrès.  Devant une foule immense venue répondre à ce rendez-vous politique en la salle des réunions de la paroisse notre dame de Fatima à Gombe, Delly Sessanga, porte parole de cette délégation  a qualifié ce discours  d’ «insulte à la dignité du peuple congolais »

Ce fut l’occasion pour les leaders de l’Opposition de dénoncer «la passion criminelle» du président Kabila, laquelle pousse, selon eux, ce dernier, en fin mandat depuis 2006, à vouloir s’éterniser au sommet de l’état malgré la crise que traverse la Rdc. L’Opposition ne veut pas aller en ordre dispersé, avait récemment affirmé la secrétaire du Mlc.  

A cet effet, les membres de l’Opposition, par le biais de leur porte parole, sont revenus à leurs revendications pour la tenue des élections conformément au calendrier de la Ceni. Il s’agit notamment du nettoyage du fichier électoral, du retrait de la machine à voter,  de la mise en œuvre des mesures de décrispation du climat politique.

Eu égard aux multiples interrogations et incertitudes, les leaders de l’Opposition ont annoncé, pour les jours avenirs, une série d’actions afin de réclamer la tenue des élections transparentes crédibles et libres. L’on a noté la présence de plusieurs leaders de l’Opposition dont Martin Fayulu, candidat déclarée à la présidentielle désignée par la Dynamique,