Début de l’instruction ce mardi à kamituga dans le dossier décès de la journaliste Charline kitoko morte le 5 janvier passé.

En audience foraine, son mari Destin Wabile alors prévenu numéro 1 a été attendu. Plaidant non coupable, il a prétendu que sa Femme serait morte après consommation abusive de boisson fortement alcoolisé et non des coups et blessures volontaires telles que signifiée dans le réquisitoire du collectif de parties civiles. Après débat, le collectif des partis civile a sollicité la requalification de fait.

Selon ce collectif, parlé seulement de coups et blessures sans l’intention de tuer, se minimiser les griefs contre le prévenu car il y avait préméditation.

Pièces contre pièces, toutes les parties cherchent à tirer leur épingle du jeu. L’autre requête de la partie civile est restée la question de la gestion de l’enfant né de la défunte et son bureau. Il souhaité que la jeune fille de deux ans soit gardé par les parents de sa défunte mère et non ceux des son père d’autant plus qu’ils sont auteurs de la mort de sa maman.

Le tribunal s’est déclaré incompétent par rapport à cette question qu’il a toute fois renvoyer au tribunal de paix.

Au-delà de l’association des femmes de médias, l’ONG  du droit Allemand M’y Voice for the Poor représenté par sa présidente Meseme coldwell Odette venue de l’Allemagne juste pour la cause a également participé à ce premier jour du procès qui s’est tenu devant la mairie de kamituga en audience foraine.

A la même occasion après audience, une marche pacifique a été organisée par l’ONG M’y Voice for the Poor ce mardi pour soutenir la famille biologique et professionnelle de la regrettée Charline kitoko ainsi que toute les femmes victimes des viols et violence dans cette partie du Sud Kivu.

La marche est partie de la mairie jusqu’aux cimetières de CM où reposé à jamais Charline kitoko victime des coups et blessures lui administrer par son mari la soirée du 4 au 5 janvier passé. Venue de l’Allemagne juste pour la cause, Madame Meseme coldwell Odette présidente de cette ONG a déposé une gerbe de fleurs à la tombe de Charline. Elle était accompagné par une foule humaine, des avocats et défenseurs de droit humain, des journalistes dont le coordonnateur de vision shala Média Gilbert Yumbi, des parents biologiques, frères et soeurs de la défunte et bien d’autres personnes et membre d’organisation locales. Elle a à l’issue de la marche appelé à la paix et amour du prochain.

Au cours de ces audiences, des habitants ont été choqué d’apprendre que la défunte a été tuée par son mari suite aux coups qui lui ont été infligés par ce dernier. Ils demandent donc que l’auteur de cet acte ignoble soit puni sévèrement par la loi. Cela sera une grande interpellation chez certains hommes de la place qui ne cessent de tabasser et maltraiter leurs conjointes.

Pour rappel, Charline Kitoko journaliste à vision Shala Télévision a perdu la vie le 5 janvier 2022. C’était après des coups que lui a infligés son mari deux jours plutôt alors qu’elle revenait d’une fête qu’a organisé son organe de presse.

Alain Kanyombo, depuis Kamituga